Dans la circulation trépidante des villes modernes, le banc public nous permet toute une série d’activités dites « passives » tel que la contemplation, le bavardage, le repos, la pause, le point de rendez-vous, la lecture. Il est l’espace-temps qui va relier deux personnes ou plus, quel que soit leur âge, leur milieu social ou culturel.
LES ORIGINES DU PROJET
"Le banc à palabres" a été retenu dans le cadre d'un premier appel à projets pour la sensibilisation citoyenne aux enjeux urbanistiques ; initiative de Monsieur Emir Kir, Secrétaire d'État en charge de l'Urbanisme.
Le projet consistait en un appel à participation ouvert aux écoles artistiques, artistes, maisons de jeunes, maisons de repos et associations ainsi qu’à tout public intéressé, à imaginer la ville intergénérationnelle et le mobilier urbain approprié/adapté.
Le banc public et les personnes âgées étaient les points centraux de cette réflexion.
Force est de constater que le banc se fait de plus en plus rare dans les grandes villes et que son accès est souvent complexe pour les ainés en raison de son ergonomie et de son emplacement ; ce qui nous a motivés à encourager « autrement » sa présence dans l'espace public.
Ainsi notre asbl Alternative Culture a lancé une invitation à repenser, au moyen de propositions originales, le banc public et de lui redonner une place d'honneur au cœur des villes. Cet appel faisant partie d’une campagne de sensibilisation plus largement menée à Bruxelles et en Wallonie « J’ai un peu d’avance – Le grand batelage des seniors » qui a mis en débat durant plus d’un an les enjeux et le devenir d’une société vieillissante. (www.jaiunpeudavance.be)
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